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Septembre 1792. L’armée révolutionnaire envahit le comté de Nice, alors possession du Piémont-Sardaigne. Septembre 1792. Matteo est berger sur les hauteurs de Menton. Son destin bascule quand il est témoin de l’arrestation d’une famille d’aristocrates émigrés et du saccage de leur château. Il sauve une fillette ayant trouvé refuge dans un placard. La rencontre entre Matteo et Sophie de Roquefeuille va changer la vie du berger qui vit en reclus dans ses montagnes depuis que son amour de jeunesse, Graziella, lui a préféré un corsaire. Donner asile à un émigré est passible de peine de mort. Matteo va donc devoir transformer en bergère la petite aristocrate. La vie de Matteo prend un nouveau tournant quand Menton est à son tour envahie en octobre 1792. L’armée d’occupation se livre à des exactions. Sous le nom de barbets, les résistants se livrent à une guerre des cimes dans l’arrière-pays niçois et mentonnais. Ce récit explore un épisode peu connu de la Révolution.

Trois sœurs téméraires, érudites et adeptes des écrits des Lumières voient leurs aspirations se heurter à une société régie par des hommes et où l’Église exerce une autorité politique qui maintient la femme sous tutelle. Ajaccio, 1772: la Corse fait face au danger barbaresque venu de la mer. Par une nuit sans lune, un navire corsaire s’introduit dans la rade. Marinella, l’aînée, savante en la médecine des simples, part pour Menton exercer son art. Sa pratique lui attire les foudres de l’Inquisition qui y voit l’évidence d’un pacte avec le Malin. Arrêtée pour sorcellerie, la jeune femme risque le bûcher. Ce roman est un voyage au pays mentonnais de la fin du XVIIIe siècle. Il fait revivre les vieilles ruelles de la ville médiévale, la beauté des sentiers muletiers, la vie au bord des torrents, les anciens moulins à huile, les restanques resplendissantes de l’or des citronniers et les tartanes desservant la côte.

Ajaccio, 1772. Lætitia Chiquetti, âgée de 15 ans, s’embarque comme mousse, sous le nom de Francisco, à bord de l’Armorique en partance pour le Brésil. Son identité risque d’être découverte lorsque le bosco la condamne au fouet pour insubordination. Durant deux années, la jeune fille va partager la vie des Indiens Tupi de la forêt amazonienne. Elle se lie d’amitié avec un jeune guerrier qui devient son mentor dans l’art de la chasse, du tir à l’arc et de la navigation sur une pirogue. Powaka, la guérisseuse, l’initie aux pouvoirs des plantes. De retour en Europe, son chemin croise à nouveau celui de Thibault d’Arbanville, capitaine de l’Armorique, surpris par la transformation du mousse en une jeune femme téméraire. Une amitié naît entre l’officier et la seule personne de son entourage capable de comprendre ce qu’est une vie passée à courir les océans. Un récit d’aventures qui fait revivre la vie des équipages de la marine à voile et initie son lecteur aux pratiques d’une tribu amazonienne. À l’image du précédent, ce roman s’attache aussi à célébrer les charmes du pays mentonnais de la fin du XVIIIe siècle.

Lætitia a refusé sa main à Thibault d’Arbanville craignant qu’il ne vienne à regretter une union que la censure sociale risque de taxer de mésalliance. Elle accepte cependant l’invitation sur ses terres de Bretagne de la marquise Éléonore d’Arbanville, mère du capitaine, officiellement pour remédier à la santé défaillante du marquis, son époux. Erwan, frère aîné du capitaine, ignorant des liens qui unissent la jeune femme à son cadet, se montre sceptique envers cette roturière que sa mère impose à la famille. Toutefois, cette fille qui lit les philosophes, possède une bonne pratique du gréement, plonge dans les eaux agitées de la côte et s’acquitte d’un accouchement à complications ne cesse de l’intriguer. Au grand embarras de Lætitia, Thibault rentre de mission plus tôt que prévu. Il a, dans ses bagages, le bébé de la fille d’un planteur et d’un esclave noir. L’histoire de cette enfant reflète la cruelle réalité des plantations de Saint Domingue, territoire français à l’époque.

Ajaccio, 1772: la Corse avait fait face au danger barbaresque venu de la mer. Par une nuit sans lune, un navire corsaire s'était introduit dans la rade et Catharina emmenée de force. Destination: les marchés aux esclaves d’Afrique du Nord. Le tome IV de Filles des Lumières est consacré aux aventures de Catharina, ex-capitaine corsaire au service de Sa Majesté Mohammed III, sultan du Maroc. La jeune femme œuvre désormais pour le compte de la Principauté de Monaco où son rôle est d’assurer la protection des bateaux de commerce à bord de son navire-escorte. Ses missions l’entraînent dans les eaux tumultueuses de l’Atlantique, sillonnées par la flotte britannique, ennemie jurée de la France. Le capitaine Thibault d’Arbanville, en mission à Saint-Domingue, est confronté à une situation toujours plus volatile où les colons, propriétaires d’esclaves, se livrent à une répression sauvage des esclaves rebelles. De retour en Bretagne, Lætitia se voit convoquée par l’évêque de Saint-Malo qui a fait arrêter une ancienne patiente de la jeune femme, Anaig Nedelec. Cette dernière est accusée d’avoir consommé des plantes contraceptives fournies par la guérisseuse pour mettre fin à des grossesses successives néfastes à sa santé. Cette pratique, réprouvée par l’Église, est passible de peine de mort. Les circonstances amènent Erwan d’Arbanville à devoir coopérer avec Catharina dont la forte volonté et l’irrévérence le déconcertent et l’incommodent.